Écho-chirurgie

L’écho-chirurgie, c’est l’utilisation de l’échographie pour guider un geste de micro-chirurgie. Au lieu d’ouvrir la peau pour voir et accéder à une structure anatomique, l’écho-chirurgie guide son instrument grâce à l’échographe. L’instrument utilisé est miniaturisé, afin d’endommager au minimum les tissus. 

L’écho-chirurgie a été développée par le radiologue D.Petrover. Il le dit lui-même, “l’écho-chirurgie porte dans ses gènes le croisement de diverses disciplines, la connaissance du clinicien, la dextérité du chirurgien et la vision de l’échographiste. Ce nouveau traitement mini-invasif et ambulatoire du canal carpien comme du doigt à ressaut ouvre des perspectives nouvelles.”

Afin de simplifier la prise en charge. Plus besoin d’anesthésie générale ou d’hospitalisation, d’une rééducation spécifique ni même d’un long arrêt de travail.

L’écho-chirurgie permet en effet de faire des gestes plus facilement, au cabinet. Le temps de prise en charge est donc diminué.

Les risques sont aussi diminués. L’utilisation d’aiguilles ou d’instruments miniaturisés permet de limiter les lésions sur les tissus. 

• Avec un échographe 
• Echo 38 utilise essentiellement la technique de ténotomie per cutanée à l’aiguille, où le biseau d’une aiguille est utilisé comme scalpel.
• Le geste se réalise au cabinet, après une désinfection stricte de la peau.
• Une anesthésie sous-cutanée est réalisée.
• Puis l’aiguille est guidée jusqu’au site lésionnel par l’échographe.
• Le geste réalisé, un pansement sec sera mis en place.

La ténotomie est un geste d’écho-chirurgie. Elle consiste à sectionner des fibres d’un tendon. Initialement décrite sur le tendon, cette technique est aussi utilisée sur les poulies des doigts, le rétinaculum du poignet ou l’aponévrose du pied.

En écho-chirurgie, la ténotomie est partielle. On ne sectionne que la partie pathologique du tendon. L’échographie permet donc de guider ce geste et de sélectionner les fibres à traiter.

Le but est d’aviver les fibres tendineuses pathologiques de façon chronique, afin de créer une nouvelle lésion aiguë et donc relancer un processus cicatriciel. En effet, physiologiquement, après une déchirure tendineuse, il entre en jeu tout un processus de régénération cellulaire. Or, dans les tendinoses chroniques, lorsque le tendon est malade depuis trop longtemps, ces processus régénératifs ne fonctionnent plus. 

Tout simplement, on créé volontairement une nouvelle lésion au sein d’un tissu qui ne guérit plus tout seul, afin de stimuler le corps humain et l’obliger à relancer un processus de cicatrisation. 

Chez Echo 38, la ténotomie est réalisée avec le biseau d’une aiguille. Ce côté tranchant permet de sectionner les fibres tendineuses.

Pour optimiser ce geste de ténotomie, une infiltration de PRP est réalisée au décours immédiat.

Ce geste doit être suivi de règles hygièno-diététiques strictes, d’une correction du geste pathologique et d’une rééducation par kinésithérapie bien menée. 

La compression des nerfs périphériques est très souvent sous-estimée. Or de nombreuses pathologies rebelles au traitement optimal sont en réalité des compressions nerveuses. On parle de syndrome canalaire. En effet le nerf est comprimé dans un canal, le canal carpien au poignet, le tunnel tarsien au pied. Lors du passage du nerf au contact d’une structure osseuse, les tissus avoisinants peuvent venir comprimer le nerf.

Les anglo-saxons parlent de entrapment, soit un piégeage du nerf.

Pour libérer ce piégeage du nerf, la technique d’hydro-dissection consiste à dilater les tissus par une injection de dextrose 5 %. Ce liquide écarte les tissus et lève la compression sur le nerf.

L’hydro-dissection est une technique écho-guidée, c’est à dire que le nerf est abordé par guidage échographique de l’aiguille puis visualisé pendant toute la procédure.